Nous discernons un rythme binaire et ternaire dans ce texte ce qui lui donne du rythme et de l’attrait.
Tout d’abord, on peut dire que Abraham Lincoln rend hommage à ceux qui sont morts, en parlant du sacrifice de leurs vies lorsqu’il dit que : »Nous sommes venus consacrer un coin de cette terre qui deviendra le dernier champ de repos de tous ceux qui sont morts pour que vive notre pays. Mais, dans un sens plus large, nous ne pouvons dédier, nous ne pouvons consacrer, nous ne pouvons sanctifier ce sol. «
Puis il donne une dimension épique à cette bataille, certainement pour marquer leur victoire sur les Sudistes, surtout lorsqu’il emploie les termes « grand », « braves », « violents « et « morts » ou encore « magnifier » ; il donne ainsi une importance capitale à une bataille qui n’a pas réellement une telle importance puisque cette bataille n’a en fait qu’un faible intérêt stratégique et militaire. Son réel intérêt se porte sur l’aspect psychologique qu’amène cette défaite aux soldats Confédérés.
De plus il donne une structure à la cause qu’il défend, en lui procurant un aspect collectif à cette cause en employant régulièrement « nous », il fait appel au nationalisme de chacun en employant des expressions telles que »pays » et « gouvernement », il offre à son but un caractère inoubliable en parlant du monde. Il exprime son idéal qu’est la liberté. Ensuite, il expose les enjeux politiques que sont l’abolition de l’esclavage et l’idéal commun aux états de L’Union. Par la suite, il emploie l’expression »tout autre » qui généralise, cela donne de l’importance à la cause qu’ils défendent, cela permet à son auditoire de penser qu’ils ne sont pas les seuls à faire ce combat.
Par la suite, en employant les termes « il y a 87 années » et « ancêtres », il parle de l’histoire des États-Unis en faisant référence au pères fondateurs et à la fondation des États-Unis d’Amérique. Il veut sans doute ainsi redonner espoir à son auditoire, que sont les membres de l’Union qui combattent actuellement les soldats de la Confédération,en leur rappelant une période de leur histoire qui leur est chère. Enfin, il fixe un projet, il dit que le monde ne sera que peu attentif à ses paroles. Il utilise aussi des anaphores lorsqu’il répète instinctivement en début de phrase » c’est à nous »il dicte ainsi son idéal qu’est la liberté.
Ensuite, il expose les enjeux politiques que sont l’abolition de l’esclavage et l’idéal commun à les états de L’Union. Par la suite, il emploie l’expression »tout autre » qui généralise, cela donne de l’importance à la cause qu’ils défendent, cela permet à son auditoire de penser qu’ils ne sont pas les seuls à faire ce combat.
par France P et Mathieu H.