La France dans les années 1945-60

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I) LE BILAN DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE

Les bombardements nazis et alliés ont provoqué d’importants dégâts matériels dans les villes : Berlin et Varsovie sont presque complètement détruites. Le bombardement de Dresde du 13 février 1945 marque les esprits, on a annoncé des chiffres comme 135 000 morts après coups, mais le bilan en 2008 fut révisé à 25 000 morts. Plusieurs quartiers de Londres et de Rotterdam sont à reconstruire. Des millions de civils n’ont plus de logement et les sans abris se comptent par millions.
Pour la France, le montant de la reconstruction s’élève à 4 milliards 900 millions de francs. 300 000 bâtiments d’habitation sont entièrement détruits.

II) DES ANNÉES 1950 AUX ANNÉES 1960

Dans les années 1950-60, le logement et l’habitat apparaissent dans l’espace public. Cependant, ce n’est pas le concept d’une politique claire : il n’y a pas de ministère du logement mais un Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, dont les buts devancent les hébergements ainsi que les abris. Il doit compter avec les autres ministères, les collectivités locales et les associations (locataires, entrepreneurs, familles, etc). Le MRU hésite entre différents modèles possibles d’interventions : financements publics ou privés ? logements collectifs ou individuels ? politique centralisée ou décentralisée ? priorité à la résolution urgente d’une intense crise du logement ou à formation d’une politique de long terme ? logements-types adaptés à tous les Français ou des logements spécifiques pour chaque classe sociale ? Les archives (MRU, collectivités locales, travaux savants) permettent de remémorer l’environnement institutionnel des questions du logement et de l’habitat, les liens entre politique nationale du logement en cours d’élaboration et politiques municipales du logement et de l’accomplissement de normes techniques et sociales (Etat / représentants de la société civile).

III) HISTOIRE POLITIQUE DE LA FRANCE EN 1950

Après que la France ait adopté la constitution de la Vème République, elle a été gouvernée par des gouvernements de droite successifs jusqu’en 1981. Pendant les années 1960, les partis de gauche avaient des résultats plutôt imparfaits aux élections à l’échelle nationale. Le programme Gaulliste d’indépendance national, fut appliqué par les gouvernements successifs, et de modernisation d’une manière interventionniste. Ce gouvernement pourtant, a été critiqué pour son autoritarisme, tandis que les élections étaient libres étaient autorisés, l’État avait le pouvoir de la diffusion de la radio et de la télévision et ne renoncer pas, à imposer son point de vue sur l’actualité. La diplomatie sociale de De Gaulle était fondamentalement conservatrice.

IV) LA PLANIFICATION DE LA FRANCE

Ce n’est que durant l’entre-deux guerre mondiale, que l’idée d’une planification en France est apparue; elle fut portée par différents mouvement politiques. Un projet de plan réunit des hommes politiques et des syndicalistes d’horizons politiques variés, de gauche comme de droite en 1934. Certains historiens estiment ainsi que les années 1930 ont vu la multiplication des projets de plans, sans cependant aucune réflexion au niveau de l’État.
La planification après 1945: La planification française du commissariat au plan, à l’exemple de celle mise en place par le régime de Vichy, est explicative et motivante, à la dissemblance de la planification soviétique.
Divers facteurs font de la planification française une expérience inédite. Elle établie l’aspect le plus singulier de l’action de l’État pour maîtriser le marché. Se délimitant à fournir des objectifs quantitatifs ou qualitatifs définis d’un commun accord entre les partenaires sociaux, le plan tente d’orienter les financement dans les secteurs prioritaires pour la croissance.

V) LE PREMIER PLAN OU PLAN MONNET (1946-52)

Le 1er plan de renouvellement et d’appareillage est resté dans la mémoire collective.
Ses objectifs: répondre à une situation du retard économique et des pénuries: faire répliquer dispositif de production et satisfaire des besoins essentiels de la population, (augmenter le niveau de vie et perfectionner les conditions de l’habitat et de la vie ». « Le Plan s’étend à la reconstitution des outillages et des équipements publics et privés endommagés ou détruits du fait des événements de guerre ».
Il est ciblé, de façon très sélective, sur six domaines de base : charbon, électricité, ciment, machinisme agricole, transport et acier. Par le nombre clos d’objectifs retenus et l’unanimité autour d’eux, le 1er plan est bien exécuté.
Le plan communique un nouvel état d’esprit parmi les chefs d’entreprises, sans porter atteinte à l’initiative privée. La place de l’État dans la théorie productif, renforcée par les nationalisations de l’après-guerre et le contrôle des factures, favorise une bonne maîtrise des améliorations économiques.
Le plan Marshall collabore à la réalisation du plan Monnet, en assurant le financement d’une grande partie des participations des secteurs de base.
La durée initiale est prolongée jusqu’en 1952, pour accorder les deux calendriers.

Morgane G.

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